lundi 26 septembre 2011

Suivi de la campagne agricole 2011-2012 à l'Office du Niger : Des paysans déterminés à relever le défi du choix du PDG Boye

Avec un Président Directeur Général (Amadou Boye Coulibaly) qu'ils adoptent en tant qu’un de leur, les paysans de la zone Office du Niger sont, plus que jamais, déterminés à relever le défi de la quête de performance. Le constat a été fait lors de la visite de suivi de la campagne en cours par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du développement intégré de la zone Office du Niger, Abou Sow.
La zone de Niono constitue le baromètre qui sert de jauge pour apprécier la campagne agricole en zone Office du Niger. Car, Niono est considéré, à juste titre, comme le poumon de l'Office du Niger. C'est par cette zone que le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du développement intégré de la zone Office du Niger, Abou Sow, a entamé son programme de visite de suivi de la campagne agricole 2011-2012.
C'était le lundi 12 Septembre dernier. A Niégué Km 23, Péguena, Tigabougou, Km39 et à Km 30 où la délégation a visité les champs des exploitants en compétition pour le concours du meilleur producteur, des champs d'essai de variétés de riz, d'utilisation de la fumure organique et du respect du calendrier agricole, les signaux sont au vert pour une bonne campagne agricole. Idem pour les parcelles d'adoption variétale, ainsi que pour les partiteurs M2 et M3 et M12 où les travaux d'entretien réalisé par les petites et moyennes entreprises sont en train de prendre davantage de corps pour l'atteinte des objectifs de l'Office du Niger qui se résument à la réduction de la pauvreté via la réinstauration de l'autosuffisance alimentaire.
Il s'agit notamment de  l'entreprise Danaya de Seydou Djiré, du nom d'un célèbre opérateur économique de Ségou qui, à travers des initiatives privées, est en train de s'organiser efficacement contre les plantes aquatiques nuisibles, ainsi que des GIE  évoluant dans le cadre des travaux à Haute Intensité de Main d'œuvre (HIMO). Toutes choses qui font qu'aujourd'hui, les signeaux  sont au vert à Niono. A preuve: en saison et contre-saison, la zone compte mettre en valeur 18 525 ha pour une production attendue de 113 460 tonnes de riz paddy. Pour l'atteinte de ces objectifs, le personnel de la zone a été mobilisé autour  des activités de vulgarisation, d'entretien et de maintenance des réseaux d'irrigations à Niono comme à ailleurs. C’est ainsi qu’au cours du mois de juillet dernier, 13 nouveaux agents ont été affectés dans la zone de Niono.
Rallonger le délai de paiement des crédits agricoles
Résultat à la date du 10 septembre 2011: le montant recouvré en casier et  hors-casier est de 810 840 350 F CFA sur 922 859 318 FCFA. Le niveau d'approvisionnement en engrais est satisfaisant avec un taux de 80, 54% grâce, en particulier, à l'entreprise Ngoumanie Sa de l'opérateur économique Diadié Bah et le taux de remboursement  des crédits est également satisfaisant dépassant les 91%. Selon plusieurs sources concordantes proches des paysans, cette performance découle du pragmatisme du nouveau PDG, Amadou Boye Coulibaly, qui a bien voulu, en un temps record, débloquer la somme de 1,2 milliards de FCFA pour les cinq zones de production dans le cadre du nettoyage des canaux d'irrigation, indispensable pour l'accroissement de la production et de la productivité.  C'est pourquoi des paysans sont déterminés à relever le défi du choix de Boye qu'ils considèrent comme un des leurs, digne produit de l'Office du Niger qui fut le premier cadre de l'entreprise à occuper le poste de PDG.
Toute chose qui a fait dire au ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du développement intégré de la zone Office du Niger, Abou Sow, qu'il existe une véritable synergie d'action entre les paysans et la direction de l'entreprise sous les auspices du nouvel homme fort, Amadou Boye Coulibaly.
Malgré qu'ils se reconnaissent beaucoup plus  en la personne du nouveau PDG, les paysans n'ont pas manqué de poser une revendication assez importante à leurs yeux, celle relative à la demande de rallongement du délai de paiement des crédits agricoles, surtout en ce qui concerne le matériel agricole, histoire d'arrondir les angles afin de mieux faire. A cette revendication, le ministre délégué, Abou Sow, a annoncé la tenue d'une rencontre entre  les responsables de la micro-finance et les paysans afin de trouver une solution idoine à la sempiternelle question de financement de la production. Après Niono, considérée comme la capitale du riz, le ministre délégué Abou Sow, accompagné du PDG de l'Office du Niger, se rendront dans les zones de N'Débougou et de Kroumari afin de suivre l'évolution de la campagne agricole en cours.     
Alassane DIARRA
Envoyé spécial

jeudi 15 septembre 2011

La crise économique

Le crédit hypothécaire a profité pour des millions d'Américains pendant plusieurs années. À peu près n'importe qui pouvait faire un emprunt bancaire à la banque pour l'achat d'une maison.
Toutefois, depuis quelques mois, les institutions bancaires se sont rendues à l'évidence que leurs dirigeants avaient plutôt agi dans leurs propres intérêts et non dans celui de leurs employeurs en accordant des prêts excessifs de crédit hypothécaire à des clients très risqués. La crise du crédit hypothécaire qui se transforme présentement en crise économique mondiale est en grande partie liée aux actions déloyales qu'ont commis ces dirigeants de banques. Ceux-ci étaient poussés à prêter davantage qu'ils ne l'auraient dû afin d'obtenir d'appréciables commissions.Depuis octobre 2008, un plan de relance de 700 milliards a été mis en place afin de faire le rachat de crédit hypothécaire à risque élevé. Une erreur que les institutions bancaires ont commise devra être payée par le citoyen moyen. On parle ici de capitalisation du profit du crédit hypothécaire ''versus'' socialisation du risque du crédit hypothécaire.

Exploitation minière à la frontière Mali Guinée: Les acteurs sous l’arbre à palabres


Le ministère des mines a organisé une réunion sur la difficile situation dans laquelle les sociétés minières maliennes travaillent à la frontière Mali- Guinée. 
Depuis un moment les sociétés minières maliennes  installées à la frontière Mali- Guinée font face à des actions d’ignorance de la limite des frontières de la part des populations vivant le long de celle-ci. Malgré la stabilité constatée au Mali, les populations Guinéennes le long des frontières harcèlent nos sociétés minières souvent avec la bénédiction de quelques agents véreux et cela, malgré la bonne foi des administrateurs guinéens. Ces actes d’harcèlement et ses exactions  causent des désagréments  chez les sociétés minières en exploration le long de la frontière. Pour gérer cette situation, le ministère des mines est à pied d’œuvre  afin de trouver des solutions urgentes. Pour cela, il vient d’initier une réunion le jeudi dernier avec l’ensemble des acteurs intervenants dans le secteur, ainsi que les ministères compétents  en vue de mieux  cerner la question. Au cours de la rencontre, le constat est que malgré, que du coté malien des efforts sont fournis notamment en limitant l’activité à 2 km de la frontière de la Guinée, la situation n’a pas changé.
«  La situation réelle aujourd’hui est que sur le plan de la frontière nous avons tous nos titres, et sommes certains que nous travaillons en territoire malien à deux à trois km de la frontière de la Guinée, .les populations guinéennes et les populations guinéennes avec la complicité de certains agents viennent nous trouver en train de travailler avec des grosses machines  pensant que nous sommes en train d’exploiter de l’or, alors qu’on en est en phase de recherche. Et ils prennent nos machines et créent des incidents. Nous n’allons pas amener des gendarmes avec nous pour consolider cet incident. C’est pourquoi nous avons écrit au ministère des mines pour montrer vraiment que la situation mérite réflexion. C‘est après avoir rencontré les autorités locales de la frontière que les engins ont été libérés mais ils font ça avec d’autres sociétés. La solution doit être globale, et doit impliquer les autres ministères compétents. Nous nous réjouissons de la promptitude du ministre des mines pour gérer ce problème’’ a expliqué Oumar Diallo dit Buris de la société Tichitt. 

 Au regard de la sensibilité de la question, les uns et les autres ont privilégié la sensibilisation des populations et des autorités frontalières. Aussi, la délimitation des frontières est la solution d’autant plus que par le passé l’orpaillage entre les deux pays n’a jamais posé problème. Pour discuter de la question nombre d’acteurs ont participé à cette réunion, notamment les ministères de l’administration territoriale et des collectivités locales, de la sécurité intérieure et de la protection civile, de la défense et des anciens combattants, des affaires étrangers et de la coopération internationale. Egalement ont pris part à cette rencontre, la direction nationale de la géologie et des mines, de la chambre des mines, des sociétés Touba mining, Tichitt /New Gold et  Golden Rim Resources. Tous les acteurs ont prôné la poursuite de ce genre de  cadre pour éviter des conflits tout au long des frontières des pays avec lesquels nous partageons la même histoire et la même culture. Des pays avec lesquels nous entretenons des bons rapports depuis la nuit des temps.

Ibrahima Tiocary CC/M. Mines

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