vendredi 21 septembre 2012

Mali : le gouvernement fixe son budget 2012 à plus de 931 milliards FCFA


BAMAKO, 19 septembre (Xinhua) -- Sur fond de suspension de l'aide extérieure suite au coup d'Etat du 22 mars dernier, le gouvernement malien a adopté mercredi un budget de 931 milliards 659 millions FCFA (plus de 1,8 millard USD) pour l'année courante contre 1.341 milliards 508 millions FCFA (plus de ,2,6 milliards USD) initialement prévus.
La décision a été prise lors du conseil des ministres réuni mercredi en session ordinaire sous la présidence du chef de l'Etat par intérim Dioncounda Traoré.
Selon le communiqué du conseil, la loi de Finances initiale 2012 avait été bâtie sur des hypothèses macro-économiques avec un taux de croissance réel du PIB de 5,5% basé sur l'augmentation des productions aurifère et agricole, un taux de croissance nominal du PIB de 8,5 % et un taux d'inflation de 2,2 %.
Son exécution a été "entravée par une série de crises que notre pays a connues et qui ont entraîné de grandes incertitudes sur les objectifs de recettes budgétaires en raison de la contraction de l' activité économique", indiqu le communiqué.

Bob Carr : "L'Afrique accueille 40% des projets australiens dans le monde"


Juste avant de s’envoler vers l’Égypte, Bob Carr, le ministre fédéral des Affaires Étrangères de l’Australie, a profité de la conférence Africa DownUnder pour revenir sur la place que jouent son pays et le secteur minier australien en Afrique.

Jeune Afrique : L’intérêt pour l’Afrique n’a jamais été aussi prononcé en Australie. Qu’est-ce qui justifie selon vous cette attention ?

Le continent va certainement être la partie du monde affichant les taux de croissance les plus forts dans les prochaines décennies.

Bob Carr : Beaucoup de personnes parlent de la période à venir comme du « siècle asiatique », mais je pense que ce pourrait également être le « siècle africain ». Le continent va certainement être la partie du monde affichant les taux de croissance les plus forts dans les prochaines décennies. La population est jeune, avec un taux d’urbanisation rapide qui va permettre l’émergence d’une véritable classe moyenne. Il est donc très important pour nos compagnies d’y être présentes afin de saisir les opportunités qui ne manquent pas de se présenter, notamment dans le secteur minier.
Nous sommes engagés sur le long terme avec l’Afrique, dans un partenariat que je qualifierais de naturel et dans lequel l’Australie a tout à gagner.

L'industrie minière australienne fait son trou en Afrique


Poussées par l'essor des industries extractives et soutenues par leur gouvernement, majors et juniors australiennes sont de plus en plus nombreuses à s'implanter en Afrique.
« L'Afrique est un formidable gisement d'opportunités pour l'Australie. » Reprise par les officiels et les miniers australiens comme par les ministres africains, la formule a fait le tour de la conférence Africa Down Under, organisée fin août à Perth. Démarré « autour d'une table » dix ans plus tôt, l'événement a cette année attiré plus de 2 300 délégués pendant trois jours, pour s'imposer, selon ses organisateurs, comme « le plus grand rendez-vous du secteur minier africain hors d'Afrique ».
Anecdotique pendant près de trente ans, la présence australienne sur le continent s'est considérablement renforcée en raison du boom minier. Depuis 2008, les compagnies ont franchi en nombre l'océan Indien pour s'intéresser de très près à un sous-sol qui, en plus de renfermer 30 % des ressources minérales identifiées au monde, présente de nombreuses similitudes géologiques avec l'Ouest australien, « pour un rapport de 1 à 200 en termes de coûts d'exploitation », précise un investisseur.

Ghana : première découverte importante pour ENI


L'italien ENI vient d'annoncer sa première découverte pétrolière importante au large du Ghana, dans le bloc Offshore Cape Three Points.

La compagnie pétrolière italienne ENI a réalisé sa première découverte de pétrole importante dans le permis de Offshore Cape Three Points (OCTP), situé à 50 kilomètres au large du Ghana, dans le bassin de Tano. La découverte est significative car elle pourrait être commercialisable et confirme l’importance du bloc, qui contiendrait à la fois du pétrole, du gaz et des condensats (pétrole léger). La filiale d’ENI au Ghana est opératrice du bloc avec une part de 47,22% en association avec la société de négoce suisse Vitol (37,77%) et la compagnie pétrolière nationale ghanéenne GNPC (15%).

L'exploration continue

La découverte a eu lieu à 3 650 mètres de profondeur, sous 825 mètres d’eau, et concerne une nappe d’une épaisseur de 28 mètres de gaz et de condensats et de 76 mètres de pétrole brut. Durant la période