mardi 27 décembre 2011

FMI / 40 milliards pour le Mali

Le représentant résident du Fonds monétaire international, Alain Féler et le ministre de l’Economie et des finances, Lassine Bouaré ont animé, hier, une conférence de presse, au ministère de l’Economie et des finances. C’était en présence des cadres du Fmi et dudit ministère. Lassiné Boiré a fait savoir que le Fmi a évalué les performances macroéconomiques du Mali dans le cadre de l’accord triennal en cours au titre de la facilité élargie de crédit (Fec).
C’est à ce titre que le Fmi a examiné le programme économique défini par le gouvernement, pour les 3 prochaines années, tout en tenant compte, à la fois des résultats de la Conférence sur ‘’ les grands défis et opportunités économiques du Mali ‘’ organisée à Bamako en mars dernier et des grandes orientations du prochain Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté.

De ce fait, a indiqué le ministre, le Fmi a conclu favorablement à la 7ème et dernière revue semestrielle du programme de notre pays soutenu à travers l’Accord au titre de la Fec. Cette décision favorable, a-t-il précisé, permettra le décaissement dans les tous prochains jours, d’une tranche finale d’environ 4,5 milliards de Fcfa, ce qui portera le total des décaissements au titre de l’accord triennal en cours à environ 40 milliards de Fcfa. Le Fmi a aussi exprimé l’approbation d’un nouvel accord triennal au titre de la Fec pour un montant de 22,5 milliards, pour la période de 2012-2014. Alain Féler a soutenu que la Fec fournit une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements.

La Fec, a-t-il dit, a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Fonds fiduciaire Rpc) nouvellement institué, dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du Fmi et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise.

Il a soutenu que la Fec présente des plafonds d’accès plus élevés, des conditions de financement plus concessionnelles, une plus grande souplesse dans la conception des programmes qu’elle appuie et une conditionnalité plus simple et mieux ciblée. Répondant aux questions des journalistes, les animateurs de la conférence de presse ont expliqué que notre pays a rempli les conditions requises pour bénéficier de ces appuis.

Toutefois, le représentant du Fmi a attiré l’attention sur la vulnérabilité de note pays à la pluviométrie, aux chocs naturels et sur sa grande dépendance au secteur aurifère. Le ministre de l’Economie et des finances a fait remarquer l’importance de la stabilité dans la croissance, laquelle, selon lui, est le facteur du développement. En effet, malgré que le Mali n’ait pas atteint le taux de croissance prévu de 7%, a-t-il précisé, la stabilité dans le taux actuel de 5% - qui est une performance dans la sous région- est l’indicateur de la progression économique.

Baba Dembélé

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