lundi 17 octobre 2011

La micro-finance Kafo Jginew face au développement du monde rurale : Les champs visités à Woblè rassurent


Ce mardi 27 septembre 2011, Broulaye Sanogo, agriculteur du village de Woblè a accueilli une 
mission de la délégation de KafoJiginew de Bougouni dans le cadre de la supervision 
post-financement des projets agricoles.

Dans le cadre de la campagne agricole 2011-12, la micro-finance KafoJiginew a accordé des crédits agricoles aux agriculteurs. Parmi ceux-ci figure M. Broulaye Sanogo, agriculteur du village de Wôblè, commune de Tiongui, ex-arrondissement de Kadiana et Cercle de Kolondièba. La mission conduite par M. Bolobéli Diarra, président du conseil d’administration de la délégation de Bougouni et membre de la commission crédit de cette délégation s’est rendue dans les champs de M. Sanogo pour s’enquérir de l’état des cultures.

Sur le terrain, les membres de la délégation ont visité les champs de maïs, de coton, de sorgho, de petit mil,
 de fonio et de l’arachide.

La superficie des terres cultivées par ce paysan quinquagénaire, est de 60 hectares toutes cultures confondues. Outre des travaux champêtres, M. Sanogo, fait le commerce céréalier, l’élevage des bovins,
 des ovins, des caprins et des volailles. Ces activités diversifiées  font de lui un agriculteur polyvalent, 
bien implanté.

En qui concerne le crédit agricole attribué par l’institution de micro-finance KafoJiginew, M. Sanogo a bénéficié d’un prêt de cinq millions de francs CFA qui lui a permis de se doter d’un tracteur. Les propos tenus par l’agriculteur pilote de Wôblè  sont assez clairs pour comprendre ses motivations et 
ses ambitions à demander ce financement à Kafo Jiginew.

Aux dires de M. Sanogo, après avoir hérité de son père des terres cultivables comme tous les habitants
 du village, il a commencé l’agriculture avec la houe, avant d’introduire la charrue.
Cette forme de l’agriculture  lui permettait d’obtenir une quantité suffisante de céréales pour sa consommation. Cependant, son constat a été que de plus en plus, l’insuffisance de pluviométrie 
provoquée par le changement climatique le calendrier agricole, puis le rendement de la campagne.
Il fallait alors réfléchir à moyen capable de soutenir l’agriculture en terme de calendrier agricole et d’augmenter le rendement de son travail. Cela passe impérativement par la mécanisation de
 l’agriculture.

Grâce à un financement de KafoJiginew, M. Sanogo a pu réaliser son rêve. Il affirme que
 l’acquisition
 du tracteur lui a permis d’augmenter les superficies de ces champs et les cultiver en un mois 
contrairement aux autres années dont la durée des semailles s’étendait à 2 mois.

Notre interlocuteur a ajouté que ce crédit agricole lui a été bénéfique tout comme l’ensemble
 du village de Wôblè, dans la mesure où, après la culture de ses champs, il a aidé d’autres agriculteurs 
du villages à labourer les leurs. Comme perspectives, ce paysan modèle envisage la réalisation d’un 
verger en partenariat avec son institution Kafo Jignew.

En conclusion, Broulaye Sanogo a réitéré ses mots de reconnaissance à l’endroit de la micro-finance
 Kafo Jiginew et l’a demandé de poursuivre le financement des projets agricoles de ses homologues 
afin que toute la communauté sorte de la précarité.

Par ailleurs, il a invité les autres paysans a adhéré à Kafo Jiginew afin qu’ils puissent accéder aux financements, par la suite, Sanogo a fait une mise en garde aux mauvais payeurs de crédits qui, 
par le non respect des engagements, créent une situation de méfiance entre l’institution et 
les clients.
La rédaction


Partenariat Kafo Jiginew-BOAD
Les producteurs sont bénéficiaires
Après la mission à Woblè, M. Blotigui Soungalo Mallé, 
chef de la délégation de Bougouni, nous donne les détails sur le fonds BOAB qui a servi au 
financement du tracteur de M. Broulaye Sanogo.

Relais : Monsieur le chef de la délégation quel est l’objet de la mission sur Woblè ?
Blotigui Soungalo Mallé :
 Merci ! D’abord cette mission s’inscrit  dans le cadre de l’information, la sensibilation et la communication de Kafo Jiginew envers les populations en général et les sociétaires 
en particulier. Le partenariat avec les gens recommande d’échanger avec eux, les sensibiliser et les accompagner dans la mise en œuvre des projets financés.
Alors, le mardi 27 septembre 2011 nous avons visité les champs de M. Broulaye Sanogo, qui a bénéficié 
d’un financement de Kafo Jiginew de cinq millions (5 000 000F) remboursables en 3 ans. Ce financement 
a été pris sur une ligne de crédit que l’on appelle le fonds BOAD, un fonds de un milliard cinq cent millions de francs destinés aux producteurs.
Dans les clauses de notre institution, il ne suffit pas d’accorder le crédit à un client, mais il faut aussi l’accompagner en lui donnant des conseils pratiques. C’est pour quoi, à Wôblè, commune de Tiongui, 
Cercle de Kolondièba, une délégation s’est rendue pour voir l’état des cultures de notre client, Broulaye Sanogo et lui donner des informations utiles au développement de notre partenariat.

Relais : Quelles sont vos impressions sur les champs visités ?
BSB :
 La visite des champs de Broulaye Sanogo, nous a donné beaucoup de satisfaction. Par ce que 
nous avons constaté que les superficies des champs ont augmenté. Cette augmentation des terres cultivables engendre logiquement l’augmentation du rendement, celle des revenus ; ainsi les conditions 
de vie seront améliorées. C’est à cette fin que notre institution a accordé ce prêt qui a servi à l’acquisition d’un tracteur.
De nos jours, le maïs, l’arachide, le fonio sont tous mûrs, et les bourses des cotons ont commencé à se fendre. Donc, les cultures de Broulaye Sanogo nous rassurent que le remboursement de crédit ne posera aucun problème.


Relais : Y-a-t-il toujours des crédits disponibles pour les agriculteurs, en dehors du fonds BOAD ?
BSM :
 A Kafo Jiginew, il y a assez de lignes de crédit disponibles pour les producteurs et productrices. Mais, principalement nous avons trois (3) autres fonds : Fonds de développement économique des
 femmes et des jeunes, le fonds est destiné à la culture biologique, et enfin le fonds du programme 
de développement intégré pour la réduction de la pauvreté en « opération N’Dama » Yanfolila.
En résumé, il faut simplement retenir que toutes les activités de production peuvent être financées par l’institution de micro-finance Kafo Jiginew. Nous avons des crédits à très court terme, des crédits 
à court terme, des crédits à moyen terme et des crédits à long terme.

Relais : Quel appel lancez-vous aux partenaires de Kafo Jiginew ?

BSM :
 Je demande tout simplement à nos partenaires de nous soutenir. Je viens de citer les différentes
 lignes de crédits à notre niveau. Toutes ces lignes doivent répondre aux aspirations des populations, de nos clients. Pour ce faire, il faut que les partenaires techniques et financiers nous apportent leurs soutiens.

Pour ce qui concerne, les clients de KafoJiginew, je les invite à venir massivement adhérer à notre institution qui est là pour leur bien être.

A la date d’aujourd’hui, nous avons financé 402 demandes d’investissement ou équipement sur le
 montant de cent soixante quinze millions sept cent mille francs CFA (175 700 000FCFA). Ce montant a été injecté dans le secteur productif pour l’achat des  équipements agricoles : tracteurs, bœufs de labour, batteuses, motopompes, semoirs, décortiqueuses, multiculteurs ;  dans l’aviculture et apiculture. Nous attribuons les crédits dans les conditions très favorables à nos clients en termes de taux d’intérêt et de durée.

Nous sommes là pour les servir c’est pourquoi nous nous rendons dans tous les coins et recoins du pays pour prendre en charge les préoccupations des populations.
Chez nous le client est roi et c’est pourquoi KafoJiginew est le leader de la micro-finance au Mali.
Seydou KONE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire