Christiane Vulvert, l'ancienne directrice générale du quotidien France-Soir, actuellement placé sous procédure de sauvegarde, a présenté hier aux délégués syndicaux un projet de reprise, a déclaré l'un de ces responsables syndicaux.
Ce projet, qui propose le maintien de la version papier du journal, passe aussi par la suppression de 30 emplois, contre 89 dans celui de la direction, laquelle souhaite se concentrer seulement sur internet, a précisé Romain Altmann, l'un des représentants du comité Inter CGT du quotidien.
Pas d'autres projets connus
"C'est le premier dossier de reprise présenté officiellement aux syndicats. Il ouvre des perspectives aux salariés", a dit Altmann, présent à la rencontre vendredi entre Mme Vulvert, une délégation des élus du CE et le comité Inter CGT, qui est la coordination syndicale composée d'Info'Com-CGT pour les sièges éditoriaux, le SIP-CGT pour les imprimeries et de SPPS pour la distribution.
La trentaine de postes supprimés concerne principalement "des hauts salaires engagés à l'arrivée de la nouvelle direction il y a deux ans", selon Altmann. Il n'y a pas d'autres projets de reprises du quotidien portés à la connaissance des syndicats.
Le journal n'est "pas à vendre"
Christiane Vulvert souhaite présenter d'ici mi-novembre son projet à l'Elysée et au ministère de la Communication, de manière à obtenir le soutien du gouvernement face au propriétaire russe, a dit une source proche du dossier. Selon son projet, la masse salariale, actuellement à 12 millions d'euros, devrait passer à 8 millions.
De plus, la direction de France-Soir a déclaré samedi que le journal n'était "pas à vendre", d'après un porte-parole du groupe. Celui-ci a précisé qu'un investissement minimum de "25 millions d'euros" était nécessaire pour maintenir à flot le journal. Christiane Vulvert propose pour sa part 10 millions, selon les syndicats. (http://www.lefigaro.fr)
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