La zone euro se prépare à la récession, le modèle chinois est remis en question. Avec une croissance attendue de 6 % en 2012, l’Afrique peut profiter de cette situation morose pour se repositionner sur l’échiquier économique. Les sommets de l’Union européenne (UE) se succèdent, sans parvenir à rassurer les marchés. Ni le renforcement – de 440 milliards à 1 000 milliards d’euros – du Fonds européen de stabilité financière (FESF, destiné à jouer les pompiers auprès des pays en difficulté), ni l’adoption, le 9 décembre à Bruxelles, de règles budgétaires communes aux 17 États de la zone euro ne semblent suffisants.
À peine ce dernier accord était-il annoncé que l’agence américaine de notation Moody’s déplorait « l’absence de mesures décisives pour stabiliser les marchés à court terme », laissant entendre que la France, mais aussi les Pays-Bas ou l’Allemagne ne sont plus à l’abri d’une dégradation de leur fameux « AAA » qui leur permet d’emprunter à des taux bas. Une dégradation qui grèverait encore plus leur marge de manœuvre pour relancer leurs économies.
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